À compter du 1er juillet 2021, la réforme de l’assurance chômage entrera en vigueur. Le mode de calcul quant à lui, subira une modification dans sa façon d’être calculée. À quoi il va falloir s’attendre ? L’illustration sera faite avec des cas concrets.
La réforme de l’assurance chômage
Un aménagement de délais sera pris en compte dans la réforme de l’assurance chômage compte tenu de la pandémie. L’ouverture du rechargement de droit fait partie des principaux changements qui vont intervenir dans la réforme. Il y aura également la modification du calcul du salaire journalier. Voici trois cas pratiques pour vous aider à comprendre les réformes :
Cas 1 : Peu de droits cumulés par un travailleur
Pauline a 27 ans. A la fin de sa formation hôtelière, elle a trouvé un contrat de quatre mois, mais désormais plus rien. Aujourd’hui, elle est éligible au chômage et ce sera dorénavant le cas à partir du 1er juillet 2021. Son seuil pour percevoir une allocation chômage reste donc à quatre mois de travail sur les deux années précédentes. À l’instant où la situation économique sera améliorée elle devra désormais cumuler six mois de travail avant d’avoir son allocation.
Cas 2 : Des contrats courts enchainés
Marine à 33 ans. Elle a travaillé pendant huit mois avec des contrats courts pendant les deux années précédentes. Elle a donc droit à 685 € d’allocation chômage pendant huit mois puisqu’elle touchait le SMI. Dès le 1er juillet, le calcul est revu et elle touchera 667 € mensuellement pendant une période de douze mois. On constate que la durée a augmenté, mais le montant a baissé.
Cas 3 : un revenu de plus de 4 500 € brut
Paul a 46 ans. Ancien cadre de l’aéronautique, il se retrouve aujourd’hui au chômage. Son salaire mensuel était de 4 550 € et a droit à 24 mois d’allocation. À partir de juillet, puisque son allocation était supérieure 4 500 €, elle baissera de 30 % dès le neuvième mois sans travail. A la fin de la crise, les -30 % commenceront à partir du 7e mois sans emploi.